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20/12/2018 10:44:23

Keith HARING

Keith HARING

Jeunesse Eternelle 

Kulte vous invite une nouvelle fois à découvrir ou redécouvrir des références cultes qui ont contribué à fonder et développer notre dernière collection printemps-été Forever Young. Cette fois-ci c’est un street artiste dont vous avez déjà aperçu le travail pour sur que nous mettons à l’honneur, et il s’agit de Keith HARING ! l’occasion pour vous de vous Kultiver un peu plus, ou bien de vous rafraîchir la mémoire…

ORIGINES

Keith Allen Haring était un dessinateur, peintre, sculpteur américain, et une pierre angulaire de la démocratisation du street art dans les années 80. Il né le 4 mai 1958 à Reading en Pennsylvanie, mais c’est à quelques kilomètres plus au nord, à Kutztown qu’il passera la majeure partie de son enfance entouré de ses trois sœurs ainsi que ses parents, et guidé par des valeurs plutôt conservatrices selon ses dires.

Le jeune Keith aime la fête, écoute les Beatles et Aerosmith. Il se découvre très tôt une passion pour le dessin, ainsi, à 18 ans il entame ses études dans cette direction à la Ivy School of Professional Art de Pittsburgh et se spécialise dans le dessin publicitaire. Cela ne durera pas, et pour cause, HARING voit plus grand et c’est à New-York qu’il entame un nouveau cursus à l’Ecole d’art visuel. Il y élargira ses horizons, et c’est à partir de là qu’il ne se contentera plus de s’exprimer seulement par le dessin mais également au travers de peintures, d’installations, de collages. Même si le dessin restera tout au long de son œuvre son moyen privilégié.

REFERENCES

Plongé dans ce bouillon culturel qu’est New-York, c’est en dehors de son école et des vernissages de galeries d’art, mais bien au contact de la culture alternative de l’époque qu’il développera son univers, un univers graphique, coloré voire enfantin qui fait contraste avec les supports sur lesquels il crée, à savoir, le métro, la rue, et des entrepôts désaffectés.

Keith sera donc très influencé par ses contemporains, mais on peut ressentir dans son travail des références plus anciennes comme celle du Français Jean DUBUFFET (peintre, sculpteur plasticien et théoricien de « l’art brut » s’inspirant de peintures et sculptures de marginaux et de malades mentaux) ou bien encore de Robert Henri (peintre et professeur Américain, figure majeure de l’American Realism, large courant artistique et philosophique situé entre 1860 et 1940 et consistant à mettre en lumière une certaine réalité sociale Américaine).

Œuvre

HARING connaîtra une ascension rapide dans le milieu artistique de par notamment son immense talent, paraît-il qu’il peignait sans croquis et à une vitesse folle (pratique quand on n’est pas dans la légalité) mais aussi une volonté « d’être au monde », avec un art accessible à tous que l’on peut trouver par hasard dans les rues New-Yorkaises.

Il fera face à la critique de cette même élite artistique lorsqu’il ouvrira à Soho son Pop Shop où l’on pouvait trouver Tee-shirts et autres produits dérivés de ses travaux. Mais cela ne l’empêchera pas de travailler avec des icones de son époque telles que Madonna ou encore Grace JONES, et d’être exposé pour la première fois à New-York en 1982.

Parmi les plus connues de ses créations, le Radiant Baby sur lequel il dira :

"L'année de mes 21 ans, j'ai passé l'été à enseigner l'art dans une maternelle à Brooklyn. C'est de loin l'été le plus gratifiant que j'ai passé de ma vie. Il n'y a rien qui me rende plus heureux que de faire sourire un enfant. La raison pour laquelle mon bébé est devenu mon logo, ma signature, est que c'est l'expérience la plus positive, la plus pure que contienne l'expérience humaine. Les enfants personnifient la vie dans sa forme la plus joyeuse. Les enfants ne s'arrêtent pas à la couleur de peau, ils sont libres de toutes les complications, de la vénalité et de la haine qu'on leur instillera peu à peu par la suite."

On lui doit également la fresque de l’hôpital Necker à Paris.

La fin de sa courte vie sera marquée par la maladie, Keith HARING décèdera des suites des complications du sida le 16 février 1990 à l’âge de 31 ans, et aura consacré un engagement fort à la prévention de la maladie à travers son art.

Il nous a laissé une œuvre majeure du XXème Siècle de milliers de dessins dénonçant les préjugés sociaux que peuvent revêtir le racisme, l’homophobie et toute forme de discrimination. Inspiré par une vision du monde depuis les yeux d’un enfant, pour mieux parler du monde des adultes, un art compréhensible par les enfants, et parfois beaucoup moins des plus vieux. Tout comme ses dessins intemporels, Keith HARING n’a pas eu le temps de vieillir… Forever Young.

Retrouvez notre tee-shirt Forever Young hommage à Keith HARING, le KARING :